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iv
AVANT-PROPOS.

gue. Les portraits qu’il a tracés sont tous frappans de naturel et de vérité. Son observation est vive et franche ; on peut la trouver parfois superficielle et légère, mais jamais elle n’est fausse. On reconnaît à chaque instant dans Carmontelle l’homme qui a étudié les femmes, et qui connaît leur esprit et leur cœur.

On pourra lui reprocher peut-être d’avoir introduit dans ce roman un ton de licence qui ne se trouve dans aucun autre de ses ouvrages. Certes il eût pu présenter les femmes sous d’autres couleurs, ou tout au moins ne les peindre qu’en buste. Mais il faut ici faire la part de l’époque et de la société au milieu de la-