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M. DE St. IVAL.
Il étoit ivre comme aujourd’hui.
M. L’ÉCHALAS.
Sûrement on fait comme l’on puis. Mais où est donc ce diable d’Abbé ? J’ai parcouru tout le jardin, & je ne le trouve nulle part. Cherchons encore, puisque c’est pour lui que je suis venu ici.
M. DE St. IVAL.
Si tu me trouves, il t’en souviendra.
M. L’ÉCHALAS.
Qu’est-ce qui dit que cela n’est pas ? J’ai la lettre de Monsieur de Leurmont dans ma poche. La voilà, & je vais la lire. (Il veut lire.) Cela est singulier ! Je la lisois bien ce matin & ce soir… Mais je la sais par cour. Oui, par cœur, vous allez voir. Comment donc est-ce qu’elle disoit ?… Ah ! je m’en souviens. Je vous prie, Monsieur l’Échalas…
M. DE St. IVAL.
Il est bien honnête. Monsieur l’Échalas !
M. L’ÉCHALAS.
Oui, Monsieur l’Échalas. (Il rit.) Ah, ah,