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Mad. de Perangie.
Aujourd’hui, je me trouve assez bien ; je voudrois être toujours de-même : mais des obstructions, des nerfs, qui me mettent souvent dans l’état le plus déplorable, me rendent fort à plaindre.
Mad. de Saint-Arli.
Cela est très-malheureux.
Mad. de Perangie.
Si vous voulez, cependant ; je n’en puis pas être absolument fâchée ; car c’est à cela que je dois ma liberté, le plaisir de faire tout ce que je veux, & moi j’appelle cela une jouissance.
Mad. de Saint-Arli.
C’est la payer un peu cher.
Mad. de Perangie.
Que voulez-vous ? Madame, vous faites-là un bien bel ouvrage ! à ce qu’il me paroît.
Mad. de Saint-Arli.
C’est un meuble, pour ma fille.