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ni l’autre. Quand on ne vit pas beaucoup ensemble, on n’a pas trop ce desir-là.
Mad. de Saint-Arli.
Vous passez donc tout l’été avec vos parens ?
Mad. de Perangie.
Point du tout ; ils ne sont pas assez gais pour cela. Dans le commencement de mon mariage, je me croyois obligé de les voir beaucoup, & j’étois contrariée sans cesse sur tout ce que je faisois.
Mad. de Saint-Arli.
Vous ne deviez pas trouver cela agréable.
Mad. de Perangie.
Et puis, ils ont un ton de l’autre monde ; c’est-à-dire, celui de la province la plus éloignée.
Mad. de Saint-Arli.
Ce ne sont pas eux qui vous ont élevée ?
Mad. de Perangie.
Point du tout ; c’étoit une tante fort aimable que j’avois, qui étoit jeune, gaie, spirituelle,