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jours on en trouve, & qu’il n’a aucune inquiétude là-dessus.
Mad. de Saint-Arli.
Cela vous coûtera cher.
Mad. de Perangie.
Pas à moi ; nous sommes mariés séparés de biens, il ne sauroit me ruiner ; & comme il me laisse faire tout ce que je veux, je ne le contrarie pas.
Mad. de Saint-Arli.
Cela est fort bien ; mais cependant, dès les premiers jours du printems, il vous mène à Perangie.
Mad. de Perangie.
Oui, pour quinze jours, & avec tout le monde qui me plaît, après cela, je le laisse avec ses Ouvriers, & tout le reste de l’année j’ai ma liberté.
Mad. de Saint-Arli.
Vous n’avez jamais eu d’enfans, je crois ?
Mad. de Perangie.
Non, & nous ne nous en sommes souciés ni l’un