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Mad. de Saint-Arli.
La personne que nous avons choisie, plaît à Saint-Arli ; il est capable de s’y attacher.
M. de Saint-Arli.
Il est vrai ; mais il ne faut pas la séparer de ses parens : quoiqu’ils soient fort riches, ils sont très-sages, ils n’ont que des connoissances raisonnables ; ce sont des exemples rares dans ce tems-ci.
Mad. de Saint-Arli.
Quoi ! vous ne logerez pas votre fils chez vous ?
M. de Saint-Arli.
Mais, en conscience, le pouvons-nous ?
Mad. de Saint-Arli.
Pourquoi pas ? La maison est assez grande, & ils seront très-bien dans les deux appartemens que je leur destine.
M. de Saint-Arli.
J’en conviens.
Mad. de Saint-Arli.
Ne trouverez-vous pas bien doux de vieillir au