Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
L’Abbé.
Ce qui pouvoit lui arriver de plus heureux, à Madame de Mirvan, c’étoit que l’occasion de faire connoissance avec eux fût manquée.
Mad. de Saint-Yard.
Tôt ou tard, elle les auroit trouvés dans le monde.
L’Abbé.
Et vous croyez que j’avois mal fait de lui conseiller de les éviter ?
Mad. de Saint-Yard.
Je crois ce conseil inutile.
L’Abbé.
Inutile ?
Mad. de Saint-Yard.
Oui ; parce que s’ils peuvent lui plaire, il sera bientôt oublié.
L’Abbé.
Madame, je vous souhaite le bon jour.
Mad. de Saint-Yard.
Sommes-nous brouillés, l’Abbé ?