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M. de Blancour.

Écoute-donc, quand on n’a plus vingt-ans….

M. de Peranval.

Je comprends à merveille ; mais les femmes ne sont pas de même, moins elles sont jeunes, & moins elles sont légères.

M. de Blancour.

Tu as raison, je n’y ai pas pensé assez-tôt, & cela commence à m’inquiéter un peu.

M. de Peranval.

Voilà ce que je trouve à redouter pour toi.

M. de Blancour.

Oui, cela deviendra très-embarrassant, très-incommode.

M. de Peranval.

Tu peux compter qu’elle te demandera compte de toutes tes démarches.

M. de Blancour.

Je lui dirai que j’ai beaucoup d’affaires à Versailles.