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Mad. de Belleforiere.

Ah ! sûrement. Laissez-moi donc aller. Monsieur le Président, je suis bien aise de vous avoir rencontré.


Scène dernière.

Mme. DE SOURDEIL, LE PRÉSIDENT.
Le Président.

Comment fait-elle donc pour danser encore, avec tous les soins que demande sa beauté ?

Mad. de Sourdeil.

Elle dit qu’elle a des raisons pour cela, & puis elle ne danse que l’hiver ; elle ne s’en aviseroit pas l’été, en plein air.

Le Président.

Sûrement ; puisque dans cette saison-là, elle ne laisse entrer ni l’air, ni le jour chez elle.

Mad. de Sourdeil.

Vous ne savez pas qu’elle est de toutes ces associations, de toutes ces loges où l’on danse.