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L’Abbé.

A sept heures dans l’hiver, & à quatre dans l’été.

Mad. de Sourdeil.

Je voulois y aller avec vous, mais il faudroit me lever de trop bonne heure.

L’Abbé.

Vous n’avez que faire de cette occupation là, vous en avez d’autres.

Mad. de Sourdeil.

Il est vrai que je lis beaucoup, que je me renferme, & que souvent on ne me voit que tard dans l’après-midi.

L’Abbé.

Moi, je ne soupe plus, cela me faisoit coucher trop tard.

Mad. de Sourdeil.

Et comment faites-vous ?

L’Abbé.

Je mange un morceau chez moi.