Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
L’Abbé.
On sait que ma belle-sœur est chez moi, que c’est moi qui tiens la maison, & par conséquent on dira vrai, que c’est moi qui donne le bal.
Mad. de Valeri.
Qu’est-ce que cela fait ? Pourvu que l’on danse, on le trouvera toujours très-bon.
L’Abbé.
Ce ne sont pas les Danseurs que je crains.
Mad. de Sourdeil.
Il faut prier au nom de votre belle-sœur.
L’Abbé.
Vous le croyez ?
Mad. de Valeri.
Cela ne souffrira pas de difficulté ; d’ailleurs, vous ne demandez pas de bénéfice ?
L’Abbé.
Si j’en pouvois avoir un bon, encore…
Mad. de Sourdeil.
Donneriez-vous plus de bals dans un hiver ?