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Mad. de Valeri.

M’en voilà débarrassée, heureusement.

Mad. de Sourdeil.

Cela a dû être bien triste pour vous tous, ces gens-là.

Mad. de Valeri.

Oh ! mais c’est que toutes ces femmes-là sont des vertus !… Je voudrois que vous eussiez entendu tous leurs propos.

Mad. de Sourdeil.

Cela devoit être excédant !

Mad. de Valeri.

N’en parlons plus, je vous prie.

Mad. de Sourdeil.

Madame, ayez-vous jamais vu un hiver si humide que celui-ci ?

Mad. de Valeri.

Il est vrai que c’est un tems bien mal sain.

Mad. de Sourdeil.

Pour moi, je suis dans un état affreux !