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AUREL


Aurel est née à Granville. Elle débuta à la Fronde aux dernières années de ce journal. Elle publia d’abord Sans halte, puis les Jeux de la flamme, roman (1906) ; une étude : Comment les femmes deviennent écrivains, Voici la femme (Essais) ; une pièce en un acte : Pour en finir avec l’amant, deux entretiens, l’un sur Jean Dolent (1910), l’autre sur Jean Dolent et la femme (1911), Le Couple (Essai d’entente) (1911), la Semaine d’amour, les Saisons de la mort, Rodin devant la femme, etc.


— Le génie, c’est la lecture à livre ouvert dans ce qu’on aime.

— Le secret de la domination pour la femme est de beaucoup demander à son entourage. Celle qui peut se passer de bien des choses n’aura rien.

— On tue comme un parfum l’ivresse qu’on dévoile.

— La vérité pique et banderille les hommes. Elle écorche les femmes.

— Qu’il est bas en humanité celui qui craint d’apitoyer !

— Chaque fois qu’un nouvel ami ouvre mon livre, que j’ai envie de l’avoir écrit autrement !

— Donc, amenez enfin la seule passion alerte et perfectible : l’amitié. Elle seule est étrange et digne du livre. Elle seule est passionnelle étant inexplicable. Par