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DANIEL DARC

(1840-1887)


Daniel Darc est le pseudonyme de Mme Régnier, née Marie Serrure, femme du docteur R.-E. Régnier, médecin à Paris. Née en 1840 elle est morte en 1887. On a d’elle, outre ses aphorismes[1] : Une aventure d’hier, Paris, 1885, in-12 ; Canifs et contrats, Paris, 1885, in-12 ; La Couleuvre, Paris, 1882, in-12 ; Les Folies de Valentine, Paris, 1880, in-12 ; Le Péché d’une vierge, Paris, 1881, in-12 ; La Princesse Méduse, Paris, 1879, in-4o ; Revanche posthume, Paris, 1878, in-12 ; les Rieuses, Paris, 1878, in-8o ; Voyage autour du bonheur, Joyeuse vie, etc.


— Que de gens croient avoir souffert, parce qu’ils ont fait souffrir !

— Raclez l’épidémie d’un sceptique, presque toujours vous trouverez en dessous, les nerfs endoloris d’un sentimental.

— Ce sont les optimistes révoltés qui font les pires misanthropes.

— Les gens médiocres arrivent à tout, parce qu’ils n’inquiètent personne.

  1. Petit bréviaire du Parisien, Paris, 1883, in-32 ; Sagesse de poche, Paris, 1885, in-32.