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COMTESSE DIANE

(1829-1899)


Diane de Suin, fille du vice-amiral de Suin, naquit à Cherbourg, en 1829. Elle épousa un ingénieur de la marine, le comte Alfred de Beausacq,et se sépara de lui au bout de peu d’années. Elle collaborait depuis quelque temps au Correspondant lorsque la publication du recueil intitulé Maximes de la vie (1883)[1] la rendit tout à coup célèbre.

Elle mourut à Paris, en 1899. Outre l’ouvrage cité ci-dessus, elle a laissé les Glanes de la vie (1898) et un recueil de réponses faites par des écrivains qui fréquentaient son salon au jeu des petits papiers : Le livre d’or de la comtesse Diane (1888). M. G. Rebière[2] a écrit sa biographie.

M. Jules Lemaître, dans la deuxième série des Contemporains[3], a consacré à la Comtesse Diane une éblouissante étude, et, à propos des Maximes de la vie, s’est livré à une critique générale du genre des maximes, prétendant que c’est « un genre épuisé et un genre futile ».

— On dit qu’on voudrait mourir ; oui, on le voudrait… mais on ne le veut pas.

  1. Comtesse Diane. Maximes de la vie, Préface par Sully-Prudhomme, 1 vol. in-22, Paris, Ollendorf, 1883. Avec cette épigraphe : J’aurais demandé à naître femme, s’il m’avait été donné de choisir ; j’entends rester femme s’il m’est donné de penser et d’écrire. Comtesse Diane.
  2. M. Rebière. La Comtesse Diane.
  3. Jules Lemaître. Les contemporains, Etudes et portraits, deuxième série, Paris, 1907. (L’étude sur la comtesse Diane est de 1885.)