au grand profit de la nombreuse classe qui se place entre les producteurs et les consommateurs du monde entier, vivant aux dépens de ces deux classes[1]. De ces phrases, quelques-unes ont rapport aux affaires d’autre monde, tandis que les autres se rapportât au mouvement sociétaire du monde actuel. — Parmi ces dernières prédominent celles de laisser faire, laisser passer, — le monde est beaucoup trop gouverné, — le pays le mieux gouverné est celui qui l’est le moins, etc., etc.
Pour mettre le lecteur à même de se prononcer sur la valeur réelle de ces phrases, nous recourons encore au diagramme :
A gauche, point de coordination ; — la loi de la force est la seule reconnue. C’est cependant là que nous trouvons le plus de gouvernement, — le travailleur est esclave, le trafiquant est despote. A droite, le pouvoir de coordination fonctionne sans relâche, c’est pourtant là qu’on sent le moins un gouvernement, — le travailleur y est libre, et ses droits sont respectés par celui qui remploie. On en pourrait, ce semble, conclure la loi : que le pays le mieux gouverné est celui où le pouvoir coordonnateur est le plus alerte à écarter les divers obstacles qui pourraient entraver la circulation sociétaire, — le premier et le plus grand de tous étant la nécessité d’opérer les déplacements, avec sa taxe oppressive du transport.
En première ligne parmi les opérations sociétaires auxquelles on
- ↑ Voy. précéd. vol. I, p. 36.