terre, plus s’accroît la concurrence pour l’achat du travail, — plus, grande est la valeur de l’homme, — plus équitable la distribution des produits du travailleur — et plus forte la tendance au développement général du sentiment d’espoir dans l’avenir et de responsabilité pour l’exercice du pouvoir acquis par les moyens d’action dans le passé.
Que plus le sentiment d’espoir est élevé, plus forte est la tendance à chercher dans le mariage la satisfaction des sentiments tendre pour la femme et les enfants et l’amour du foyer, et moindre la tendance à n’y chercher qu’une satisfaction purement animale.
Qu’ici la nature coopère avec l’homme, — la force vitale tendant de plus en plus à renforcer les qualités qui raisonnent, et se portant moins vers celles de procréation.
Qu’en conséquence, chaque pas du progrès vers la civilisation réelle conduit à augmenter le pouvoir de demander à la nature des moyens de subsistance, — tandis qu’en même temps diminue la proportion d’aliment que demande le nombre de bouches pour être nourri ; et qu’aussi le nombre de bouches lui-même perd lentement, mais d’une manière certaine la tendance à augmenter, — le résultat final étant une élévation considérable du rapport des subsistances à la population.
Telles sont les différentes forces dont il s’agit de considérer l’action combinée pour que l’offre de subsistances et de denrées premières s’accorde convenablement avec la demande, — forces qui agissent à l’intérieur et en dehors du système humain, et tendent à établir parmi ses différentes fonctions un équilibre régulier, tout en développant leur pouvoir à élever les subsistances au niveau d’une demande qui, elle-même, diminue constamment dans son rapport au chiffre des besoins à satisfaire. Les sciences et les arts qui sont subordonnés à la production des denrées premières doivent marcher du même pas, à mesure que la moralité et l’intelligence de la race se développent de plus en plus. Les forces qui combattent contre la vie humaine et celles auxquelles cette vie doit recourir pour son entretien, tendent à s’équilibrer ; la prépondérance des unes sur les autres dépend de l’homme lui-même. — La loi qui régit le cours des choses tend à un exact équilibre. Dans l’homme, et uniquement dans l’homme, l’exercice de la faculté procréatrice est