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CONTINUATION DU MÊME SUJET.
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1. — Les articles, tendant à quitter les lieux où ils ont la moindre utilité et la plus grande valeur, et à chercher les lieux où leur valeur est la moindre et leur utilité la plus grande. Les matières brutes de la monnaie s’écoulent donc des lieux où l’aliment et la laine sont au meilleur marché, et le drap et le fer au plus cher, vers les lieux où les premiers sont plus chers et les derniers à meilleur marché.
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2. — Comme ils coulent toujours vers les pays où il y a le plus rapprochement entre les denrées brutes et les utilités achevées, le pouvoir de commander leurs services est une preuve constante de civilisation. Leur tendance longtemps continuée vers la Grande-Bretagne, accroissement actuel du pouvoir attractif de la France.
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3. — L’Europe centrale et du Nord deviennent aujourd’hui les grands réservoirs de ces métaux. Plus les denrées brutes de leur sol gagnent en prix, plus augmente la tendance de l’or et de l’argent dans cette direction.
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4. — Ces métaux s’écoulent des pays qui suivent la trace de l’Angleterre. Leur grande exportation de France, sous le traité d’Eden, en 1786.
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5. — Les matières brutes tendent à quitter les pays où il n’y a point diversité d’emplois, et à gagner ceux où cette diversité existe le plus. Les métaux précieux vont à leur suite.
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6. — Résultats de l’expérience américaine. Excédant d’exportation de ces métaux dans toutes les périodes de libre échange, et excédant de leur importation dans toutes celles de protection. Arrêt de la circulation sociétaire dans les premières, accélération de mouvement dans les dernières. La tendance générale de la politique américaine est d’abaisser les prix des denrées brutes et d’élever ceux des utilités achevées.
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7. — La monnaie est l’instrument indispensable de société. De tous les instruments en usage parmi les hommes, c’est celui qui rend la plus grande somme de services proportionnellement à son coût.
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8 — Les économistes prétendent que l’unique effet d’un influx des métaux précieux est de faire d’un pays un bon marché pour vendre, mais un mauvais pour acheter. Cette théorie est contredite par tous les faits de l’histoire. — La tendance directe d’un tel influx ayant été, et cela invariablement, d’abaisser les prix des utilités achevées, demandées par ceux qui ont de l’or et de l’argent à vendre. À chaque pas, dans ce sens, l’agriculture tend à devenir une science, et la quantité de subsistances augmente.
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9 — La consommation des métaux précieux augmente à mesure que leur valeur s’abaisse. Cet abaissement suit l’accroissement du pouvoir d’association et le développement des pouvoirs de l’homme. Harmonie parfaite de toutes les lois de nature.
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10. — L’usage des billets de circulation tend à diminuer la valeur des métaux précieux, en même temps qu’il accroît leur utilité. Tous les articles allant aux lieux où ils ont leur plus grande utilité, l’usage de ces billets doit favoriser l’influx de ces métaux. Exemples fournis par l’histoire.
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