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tu es traité sans ménagements, agis avec d’autant plus de calme : la modération, comme je l’ai dit est toujours de mise.

À moins d’être inoccupé, je n’accepte pas une affaire sujette à discussion, non seulement parce que c’est préférable, mais pour ne pas perdre de temps.

Une amitié, même fausse, je ne la déchirerai pas, mais je la découdrai.

Un peu après soixante-quinze ans, je n’ai pas voulu entrer, pour gagner de l’argent, dans une société sans connaître le nombre et la qualité des associés. Fuis les fréquentations qui attirent le mépris.

Autant que j’ai pu, j’ai moins confié à la mémoire qu’aux écrits.