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Intérieur

Des voyous éteints par la noce, des filles plâtrées s’accoudent au zinc. Ah ! vieux métier qui les dégoûte ! On trouve dans ces visages une telle détresse, des yeux si pauvres !

Dehors, c’est la pluie. C’est la pluie lâche, malsaine, intarissable. Elle glisse confusément. Parfois, le vent la secoue contre les boutiques luisantes ou bien l’épanouit dans les vitrages brumeux du bar.

Nous écoutons le monotone frémissement d’averse. Il ne fait plus très clair. L’alcool augmente le spleen. Une fille s’en va, paisible, et laisse traîner, derrière elle, un amer parfum d’ambre.

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