Page:Capus – Qui perd gagne.djvu/86

Cette page a été validée par deux contributeurs.

C’était toujours une aventure fort désagréable pour l’entourage de Verugna, lorsque celui-ci rompait avec sa maîtresse. Tant qu’il n’en avait pas trouvé une autre, il était grincheux, injuste, inquiet. Il renvoyait les rédacteurs, criait après les typographes, brutalisait tout le monde. Son secrétaire passait de mauvais moments, aussi s’employait-il à raccommoder le ménage dans l’intérêt du journal.

— Allons ! allons ! dit Moussac, cette petite discussion est terminée, n’en parlons plus. Vous venez tous les deux à la maison jeudi. Ce sera assez gai, je suppose. Il invita aussi Brasier et Farjolle.

— J’espère que vous me ferez le plaisir d’amener Mme Farjolle ?

Joséphine n’avait pas menti en affirmant qu’elle ne trompait pas Verugna avec Brasier. Cette trahison n’eut lieu, en effet, que vingt-quatre heures après.