Page:Capus – Qui perd gagne.djvu/77

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Elle est idiote, cette fille ! s’écria Velard.

— Pas du tout : elle est charmante, répliqua Emma.

— Aussi, que diable ! quand on est marié, on prévient les gens.

Une joie générale s’ensuivit et l’on servit le café au milieu des propos les plus gais. Velard continuait de s’excuser d’une façon comique qui réjouissait beaucoup Emma.

À minuit, ils accompagnèrent leur convive jusqu’à la station de voitures de la place Clichy. Velard offrit son bras à Emma. Il faisait très froid. À l’angle des rues étroites qui débouchent sur l’avenue, un vent sec et glacial cinglait tout à coup le visage. À chaque instant,