— Voyons, mes enfants, ne m’abandonnez pas. Si vous croyez que c’est drôle de manger en tête à tête avec une femme et d’aller à une féerie idiote !… Vous, Farjolle, vous êtes libre, j’espère… Restez donc avec moi.
— Oh ! moi, je suis libre…
— Entendu, alors, je vous garde. Je vais vous présenter à Joséphine. Vous verrez, elle est « rigolotte ». Bonsoir, mon petit Velard, à bientôt.
Un coupé s’arrêta à la porte de l’hôtel.
— La voilà justement, Joséphine !
Elle entra dans le bureau de Verugna et embrassa bruyamment le directeur.
— Nous avons un convive, ce soir, M. Farjolle, que je te présente… Attendez-moi une seconde, je monte à la rédaction et je suis à vous.
Dès que Verugna fut sorti, Joséphine s’avança rapidement vers Farjolle et, souriant :
— La patronne va bien ?
— Hein ?
— Vous ne me reconnaissez pas, monsieur Farjolle ?… Joséphine, l’ouvrière de Mme Favard, la blanchisserie des Martyrs.