Page:Capus – Qui perd gagne.djvu/43

Cette page a été validée par deux contributeurs.

III

Mise au courant des événements de la journée, Emma approuva la conduite de son mari et augura favorablement de la manière pacifique dont l’affaire s’était terminée. Elle accepta le dîner, et se hâta de revêtir sa toilette la plus convenable, une toilette de bourgeoise modeste mais qui ne se prive de rien. Comment avait-il pu supposer qu’elle serait froissée de dîner avec Jeanne d’Estrelle, une cocotte ? Quelle importance cela a-t-il ? Est-ce que tout le monde n’est pas mêlé maintenant ?

— Nous sommes mariés, parce que ça s’est trouvé « comme ça ». C’est plus commode, je ne dis pas ; avoue cependant qu’il faudrait être bien bête pour s’en vanter et mépriser les autres. Nous avons besoin de