Il traça quelques mots, qu’il lisait tout haut au fur et à mesure.
« Notre excellent confrère, M. Farjolle, a été arrêté hier matin… »
— Ah ! non, je me trompe, dit-il, en éclatant de rire…
cette note-là, c’est s’il avait été
décoré de la Légion d’honneur.
Brasier fut content. Moussac, au contraire, qui visait secrètement à la croix et faisait des démarches depuis cinq ans, n’aimait pas les plaisanteries sur la Légion d’honneur. Il haussa les épaules :
— Ce n’est pas fort, murmura-t-il.
— Soyons sérieux, reprit Verugna, que dites-vous de ceci : « Un Parisien bien connu dans le monde des cercles et de la Bourse, M. Farjolle…
Moussac désapprouva encore :
— Bien connu, bien connu ! Farjolle n’était pas bien connu.
— Mais si, mais si, dit Brasier. Je prétends que Farjolle était un homme bien connu. Il allait à toutes les premières, à preuve qu’il y allait dans votre loge ou dans celle de Verugna… Vous ne nierez pas que vous lui prêtiez votre loge ?
— Je le regrette.