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XIV

Emma reçut la lettre de son mari au moment de dîner, dans leur appartement de la rue Taitbout, toute seule. Farjolle lui donnait les indications nécessaires pour l’aller voir à Mazas. La lettre était courte et finissait par ces mots : « Je t’embrasse, ma chérie, et je te recommande surtout de n’avoir pas trop de chagrin. » Emma la posa sur la table ; puis elle mangea son potage, par petites cuillerées, distraitement, les sourcils froncés. La bonne, derrière elle, la servait avec une figure indifférente.

Elle n’avait pas déjeuné. Le matin après le départ de Farjolle, quand elle se vit en chemise dans la chambre,