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un pantalon clair et des souliers vernis. Il marchait d’un pas modéré. Farjolle dit :

— Ce n’est pas la peine de nous presser. Nous arriverons à temps.

— Ah ! il prend bien ça, pensa le commissaire.

Et poursuivant le dialogue :

— Comment s’appelle le… coupable ?

M. Paul Velard.

M. Brissot répliqua :

— Ah ! je le connais. Je l’ai rencontré à des premières… il était, autant que je m’en souviens, à l’inauguration du Cirque anglo-français. Très original, n’est-ce pas, ce cirque ?

— Oui. J’étais aussi à l’inauguration, avec M. Letourneur, M. Verugna, le directeur de l’Informé

— Je connais également tous ces messieurs, ajouta M. Brissot, et principalement M. Verugna : c’est un charmant homme…

— De mes amis intimes, fit Farjolle. Nous sommes arrivés : voici la maison.

La concierge, assise sur le pas de la porte, lisait un journal, à l’ombre.

— Vous allez ?… dit-elle.

M. Brissot s’avança :

— Chez M. Paul Velard.

— Il n’y est pas, fit la concierge… Je vous dis qu’il n’y est pas.

M. Brissot sourit et montra le coin de son écharpe dans la poche de sa redingote.

— Je suis le commissaire de police.

Émue, la concierge murmura :

— À l’entresol, en face.