— Elle est restée à la campagne.
— Et Velard ?
— Velard aussi…
Verugna ricana.
— Comment, crétin, tu laisses ta femme et Velard, tout seuls, pendant que tu viens à Paris ?
Farjolle sourit.
— Quel mal y a-t-il ?
— Ah ! ah ! il demande quel mal y a là… Celle-là est bien bonne…
Il lui tapa sur le ventre en répétant :
— Oui, celle-là est bien bonne !
— Si vous saviez, mon cher, reprit tranquillement Farjolle, combien ma femme s’inquiète peu de Velard ou de n’importe qui…
— Enfin, mon petit, ça te regarde. Ce n’est pas que j’attache grande importance à ces choses-là…
— Peuh ! fit Farjolle.
— Tu es superbe ! Tu as vu, pour ma part, quand Joséphine me trompait… À propos, Moussac en est fou, de Joséphine… C’est bien la femme qu’il lui fallait.
— Et… elle le trompe ?
Verugna affirma :
— Elle le trompe encore plus que moi… j’en ai les preuves… Oui, infiniment plus que moi.
— Et… Noëlle ?
— Nous nous adorons, avec Noëlle.
— C’est comme moi et ma femme, mon cher.
— Vraiment, tu ne te méfies pas de Velard ?
— Ni de Velard ni de personne… D’ailleurs, mon cher, les affaires de ménage ne sont rien en comparaison des autres affaires…