tinua-t-il, que de m’envoyer tes témoins, je les attends…
À ce moment, on frappa à la porte.
— Qui est-là ?
Une voix répondit :
— C’est moi.
— Ah ! c’est Farjolle ! dit Verugna. Entre donc, tu n’es pas de trop, on s’amuse.
Farjolle demanda :
— Qu’est-ce qui se passe ?
Brasier s’adressa à lui :
— Voulez-vous me servir de témoin ?
— Contre qui ?
— Contre Monsieur, — il désigna Verugna ; — il paraît que je l’ai offensé.
Le directeur de l’Informé prit un air dédaigneux :
— N’écoute donc pas ce que te raconte cette brute.
— Enfin, dit Farjolle, qu’y a-t-il ?
Verugna expliqua la scène, sans omettre un détail, avec sa précision ordinaire de langage. Il conclut :
— C’est le flagrant délit dans toute sa simplicité. Avoue que Brasier est un cochon.
Farjolle donna son avis.
— Brasier a eu tort, certainement. Mais de là à lui envoyer des témoins…
— Est-ce que je songe à lui envoyer des témoins ?… Laisse-moi flanquer une gifle à Joséphine d’abord.
Joséphine ne pleurait plus. Elle lui tendit la joue.
— Flanque-la, ta gifle, si ça te fait plaisir.
Il fit le simulacre en riant. Farjolle éclata, trouvant cela excessivement drôle. Brasier haussa les épaules.
— Faut-il que ce Verugna soit assez serin !
— Tu en parles à ton aise. Trouve-moi beaucoup de