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UNE SURPRISE
— Bonjour, mes amis ! dit le Père Schultz, en rejoignant Paul Aubry et sa sœur qui se promenaient dans le jardin.
— Oh ! bonjour, révérend Père ! s’exclamèrent ensemble les promeneurs.
Comment vous portez-vous ?
— Mais à merveille, mes amis ! comme à l’âge de cinquante ans !
— Tant mieux ! fit madame DeBoismorel ; nous vous avions cru malade, mais on nous a appris que vous étiez absent de Munich.
— Oui, j’ai fait un petit voyage dont je suis très satisfait.
Et la bonne figure du Père exprimait en effet le plus vif contentement.
Pendant qu’ils s’entretenaient familièrement, le facteur vint remettre à Paul