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SOUS LE RÈGNE DE FRONTENAC

chose d’ailleurs, je vais donner instruction à mon Intendant de tripler vos gages. Et, si vous continuez à me bien servir, je vous promets que je penserai à vous quand je ferai mon testament.

— Merci ! mille fois merci, Excellence ! Moi, je promets de vous servir fidèlement jusqu’à la mort !

Le maître et le serviteur ont tenu leurs promesses. Dans le testament qu’il a dicté lui-même, le 22 novembre 1698, au notaire royal Génaple de Belfond, l’illustre gouverneur a fait insérer la clause suivante :

« Donnant et léguant icelui Seigr. Testateur à Duchouquet, son vallet de chambre, toute la garderobe consistant en ses habits, linge et autres hardes d’icelle avec la petite vaisselle d’argent dépendant de la dite garderobe ; et ce en considération des services que le dit Duchouquet lui a rendus jusqu’à présent. »

Pour compléter l’entretien que nous