Page:Caouette - Une intrigante sous le règne de Frontenac, 1921.djvu/55

Cette page a été validée par deux contributeurs.
55
SOUS LE RÈGNE DE FRONTENAC

sans pouvoir y répondre d’une manière satisfaisante.

Finalement, l’esprit harassé, il se jeta sur son lit en se disant :

Je trouverai demain le mot de cette énigme.

Le lendemain matin, le lieutenant se présenta chez madame DeBoismorel.

— Madame peut-elle me recevoir ? demanda-t-il à la servante.

— Non, môsieu !

— Puis-je savoir pourquoi ?

— J’vous avions dit hiar que môdame étiont partie.

— Pouvez-vous me dire où elle est maintenant ?

— Allez demander ça au chartier de Lotbinière…

— À monsieur Chartier de Lotbinière, voulez-vous dire ?

— P’t être ben, môsieu ; j’le connaissions point !

Puis, craignant d’avoir trop parlé, elle referma la porte.