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OÙ DUCHOUQUET SE RÉVÈLE UN ADROIT LIMIER



La veuve DeBoismorel avait recommencé ses gracieux envois de fleurs. Son messager était un petit garçon d’une quinzaine d’années, à l’œil vif et intelligent. Il paraissait très discret. Aux questions qu’on lui posait sur la provenance des fleurs, il répondait invariablement par un muet sourire.

Un jour que Duchouquet passait en voiture près du marché de la haute-ville, il aperçut le petit messager qui trottinait sur le trottoir.

— Où vas-tu donc de ce pas ? lui cria-t-il.

— À la basse-ville et à Charlesbourg, monsieur.