Page:Caouette - Une intrigante sous le règne de Frontenac, 1921.djvu/114

Cette page a été validée par deux contributeurs.

LE CŒUR DE FRONTENAC



(LA LÉGENDE DU COFFRET D’ARGENT)


« La mort du comte de Frontenac fut, pour ses ennemis, l’occasion et le sujet d’une anecdote scandaleuse dont les auteurs masqués, ils le sont encore dans notre histoire, se promettaient grand succès. Ce potin-là, un chef-d’œuvre de haine et de perfidie, devait sûrement tuer, et à brève échéance, la bonne renommée de Madame de Frontenac, la perdre sans retour dans l’estime de ses contemporains en attendant que l’Histoire confirmât, sans recours d’appel, le verdict infamant prononcé en première instance par le Jury, toujours incompétent, de l’opinion publique.