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SOUS LE RÈGNE DE FRONTENAC

Sous le modeste vêtement qu’elle porte, on reconnaîtrait difficilement la coquette qui fut naguère l’idole de la société aristocratique de la Nouvelle-France.

Cependant elle est toujours belle, mais d’une beauté qui la rend plus aimable aux yeux de tous, parce que cette beauté est le reflet d’une âme épurée au creuset des épreuves.



François et Henriette — demandera peut-être le lecteur — que sont-ils devenus ?

Ils ont voulu suivre à l’Hospice Saint-Michel leur bonne maîtresse, mais celle-ci leur a dit :

— Non, non ! mes amis ! Votre place n’est pas là ; elle est dans votre petite patrie, la Bretagne.