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devrait faire dans le pays une association dont le centre serait à Québec ou à Montréal, dans le but de s’engager à ne consommer que des produits manufacturés en ce pays, ou importés, sans avoir payé de droits.

« 10o Sur motion de M. Labarre, secondé par M. Joseph Dudevoir, il est résolu :

— Que pour opérer plus suffisamment la régénération de ce pays, il convient, à l’exemple de l’Irlande, de se rallier tous autour d’un seul homme. Que cet homme, Dieu l’a marqué comme O’Connell, pour être le chef politique, le régénérateur d’un peuple ; qu’il lui a donné pour cela une force de pensées et de paroles qui n’est pas surpassée, une haine d’oppression, un amour du pays, qu’aucune promesse, aucune menace du pouvoir ne peut fausser. Que cet homme, déjà désigné par le pays, est L. J. Papineau. Que cette assemblée considérant les heureux résultats obtenus en Irlande du tribut appelé « Tribut O’Connell, » est d’avis qu’un semblable tribut, appelé « Tribut Papineau, » devrait exister en ce pays ; les comités de l’association contre l’importation seraient chargés de le prélever.

« 11o Sur proposition de M. Marchesseau, secondé par M. A. Lorendeau, il est résolu :

— Que cette assemblée ne saurait se séparer sans offrir ses plus sincères remerciements aux