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Ah ! mon cher enfant, secouez cette faiblesse qui s’est emparée de vous un instant ; reprenez avec courage vos travaux manuels et intellectuels ; et, encore une fois, attendez tout de la bonté infinie de Dieu, qui connaît mieux que nous ce dont nous avons besoin !

— Je comprends maintenant, M. le curé, que si nous sommes si souvent malheureux, c’est parce que nous ne prions pas assez. Et, advienne que pourra, je suivrai désormais la ligne de conduite que vous venez de me tracer !

Notre âme est une lyre
Aux sons mélodieux,
Mais qui ne doit redire
Que des accords pieux !
Laissons chanter notre âme :
La prière est un chant
Que le Seigneur réclame
Du juste et du méchant !


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