en entrant avec Corinne dans le cabinet du futur député…
— Et moi, ajouta Corinne, permettez-moi de dire, mon cher papa, que j’éprouve pour ce petit notaire le plus souverain mépris !
— Venez avec nous, dit Mme de LaRue, en prenant le bras de Jean-Charles.........................
— Il ne me reste plus qu’à me retirer, je suppose ? fit le notaire, en prenant sa canne, ses gants et son chapeau de soie…
— Pardon, M. le notaire, pardon ! Il ne faut pas abandonner la partie si vite que cela ! Je vous ai dit que je serais impitoyable, et je vous répète que je le serai jusqu’à la fin… Je ne donnerai jamais mon consentement à ce mariage, et je sais que ma fille respecte trop ma volonté pour se marier contre mon gré. Veuillez vous rappeler que « tout vient à point à qui sait attendre ; » avec le temps et la patience, nous viendrons à bout de tout…
— Oh ! si j’étais sûr de réussir, je me résignerais facilement à attendre ; mais quelque chose me dit que, sans une action prompte et violente de votre part, je perdrai complètement la partie…
— Et que me conseillez-vous donc de faire, M. le notaire ?
— À votre place, je dirais à mademoiselle