dent toujours en caisse une bonne partie de l’argent effectif qu’ils ont reçu en faisant leurs billets, ils ne laissent pas de répandre aussi dans la circulation une quantité considerable de cet argent effectif, comme je l’expliquerai ci-après, en traitant des Banques publiques.
Toutes ces réflexions semblent prouver qu’on pourroit conduire la circulation d’un État, avec bien moins d’argent effectif, que celui que j’ai supposé nécessaire pour cela ; mais les inductions suivantes paroissent les contrebalancer, & contribuer au retardement de cette même circulation.
Je remarquerai d’abord que toutes les denrées sont produites à la Campagne par un travail qui peut se conduire, absolument parlant, avec peu ou point d’argent effectif, comme je l’ai déja souvent insinué : mais toutes les