Page:Cantel - Amours et priapées, 1869.djvu/99

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LE ROI ROUGE


Son front est couronné de lys et d’oranger,
Où le coquelicot, comme une flamme, éclate ;
Sur son épaule il jette un manteau d’écarlate,
Quand l’aile de ses pieds s’ouvre pour voyager.

Portant dans sa main gauche une lance d’ivoire,
Où luit un serpent vert qui siffle et qui se tord,
Il court du sud à l’est et de l’ouest au nord,
Et perce de ses coups la femme, blanche ou noire.