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II

LE BOSPHORE


— « Viens ; sous ces orangers fuyons l’ardeur du jour,
Dit la sultane émue ; esclave que j’adore,
Je connais des plaisirs qui te restent encore ;
Le maître est à la guerre, et je languis d’amour.

» Tes deux yeux sont de jais, ta poitrine est d’ivoire,
Et souvent, je l’ai vu, ta bouche m’a souri ;
Je veux te dévoiler mes beautés de péri,
Et t’ouvrir un calice où tes lèvres vont boire. »