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LA LOUVE

I

LÉONA


Les yeux creux, Léona, plus pâle que la lune,
Tout le jour, erre seule, au hasard, et remplit
Les sentiers et les bois de sa plainte importune.

La solitude accroît encor son infortune ;
La nuit, elle soupire et déserte son lit,
Pour rafraîchir au vent sa gorge ardente et brune.

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