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LA SORCIÈRE


Lorsque le vent d’hiver de ses quatre ailes bat
Le ciel, les bois, les monts et la plaine étendue,
La sorcière, dont l’âme à Satan est vendue,
Enfourche un balai sec, et part pour le sabbat.

Voyageuse doublant l’horreur des ombres mornes,
Sœur du hibou qui rêve au sommet d’une tour,
Elle sème partout ces fléaux de l’amour,
La syphilis mignonne, et les grotesques cornes.