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AMOURS ET PRIAPÉES


Les frissons de la chair courent sous ta guenille
Qui moule tes contours et qui te déshabille,
Comme un voile léger couvre un marbre sculpté.

Bohémienne au front brun, par le soleil dorée,
Tu portes fièrement ta robe déchirée,
Qui, sous ses plis fanés, ébauche ta beauté !