Page:Cantel - Amours et priapées, 1869.djvu/49

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CIRCÉ


Les compagnons d’Ulysse, égarés sur les mers,
Ont jeté vers les dieux leurs sanglots en détresse,
Et leur navire aborde, au vent qui les caresse,
Dans l’île de Circé, la déesse aux yeux pers.

Ô femme ! ta beauté rend les hommes pervers !
Les matelots, baisant de loin l’enchanteresse,
Sur un rhythme indolent, ou que le désir presse,
Secouaient leur phallus au bord des flots amers.