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ODOR DI FEMMINA


Ô femmes ! le désir se traîne sur vos pas ;
Vous tenez dans vos mains les pleurs et le sourire ;
Votre œil nous blesse ; un mot nous met dans le délire,
Jusqu’à l’heure où l’amour nous berce dans vos bras.

Quand, après les baisers, les sens s’endorment las,
La rêverie arrive, et le poëte admire
Vos cheveux, votre cou, votre sein qui soupire ;
Sans parler des beautés qu’on doit nommer tout bas