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II

VIERGE


Le charme est accompli, virginale maîtresse,
Et pour m’aimer, ton marbre est sorti de la mort ;
Et ma langue gémit dans ta bouche qui mord ;
Et j’arrose tes flancs du miel de mon ivresse !

Sous les coups du phallus de chair qui te caresse,
Ton clitoris, ô femme ! est humide et se tord,
Tandis que sur mon ventre, ardente et sans remord,
Ta verge, adolescent, comme un serpent se dresse !