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AMOURS ET PRIAPÉES


— Que fais-tu là, frelon, sur ces boutons de rose ?
— Je suce un lait brûlant dont je me sens mourir.
— Abeille, à ce bosquet pourquoi vas-tu courir ?
— J’aime une fleur secrète, et mon amour s’y pose.

Combien d’autres désirs voltigent au hasard,
Sur la cuisse polie, autour des fesses rondes,
Sans savoir où fixer leurs fureurs vagabondes !
Plus d’un d’entr’eux y perd ou son aile ou son dard.