Page:Cantel - Amours et priapées, 1869.djvu/151

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


À UNE INHUMAINE


Vainement ton orgueil veut cacher ta beauté :
Mon œil, toucher lointain, plein de flamme et d’extase,
Soulève le velours, perce les plis de gaze,
Et ton corps m’apparaît en pleine nudité.

Comme le vendangeur, amoureux de ses vignes,
Parmi les pampres verts compte les grappes d’or,
Je visite les fruits de mon jeune trésor,
Et respire les fleurs qui parfument les lignes.