Page:Cantel - Amours et priapées, 1869.djvu/145

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LA CHAPELLE


Par un soir froid d’hiver, se chauffait, solitaire,
Une vieille ridée, à l’œil noir et profond,
Regardant tour à tour l’alcôve et le plafond,
Qui semblait regretter et le ciel et la terre.

Elle était accroupie au coin du feu, levait
Ses jambes, où jadis fleurissaient tant de charmes,
Que de jeunes amants inondaient de leurs larmes,
De nocturnes baisers, où tout leur cœur rêvait.